Archives projet Avenir des écoles de commerce EC (2009-2014)

Foire aux questions - FAQ

1. Pourquoi le diplôme de l'école de commerce est-il remplacé par un certificat fédéral de capacité (CFC) ?

La loi sur la formation professionnelle (LFPr), entrée en vigueur en 2004, ne contient plus de bases pour un diplôme d'une école de commerce reconnu au niveau fédéral. Le seul diplôme de la formation professionnelle initiale reconnu outre l'attestation fédérale de formation professionnelle (AFP) est le CFC, ce dernier pouvant, conformément aux dispositions de la LFPr, également être obtenu auprès d'une école de commerce.

2. Pourquoi les plans d'études standard ont-ils été élaborés sur la base du règlement d'apprentissage du 24 janvier 2003?

N'aurait-on pas dû attendre la nouvelle ordonnance sur la formation professionnelle initiale d'employé de commerce et les nouveaux plans d'études cadre pour la maturité professionnelle ?

Le règlement d'apprentissage et d'examen de fin d'apprentissage du 24 janvier 2003 a dès le départ constitué la base du projet. Le programme cadre en vigueur jusqu'alors pour les écoles de commerce datait de 1981. L'adaptation au règlement d'apprentissage et d'examen de fin d'apprentissage du 24 janvier 2003 pose les jalons pour des développements ultérieurs. La coordination avec les projets en cours (ordonnance sur la formation professionnelle initiale et ordonnance sur la maturité professionnelle) est assurée sur le plan fédéral. Une évaluation sera en outre effectuée pendant la phase de mise en œuvre (2010-2014) afin que les filières de formation des écoles de commerce puissent ensuite être ajustées correctement par rapport aux nouvelles bases. Jusqu'à la fin de l'évaluation, les écoles de commerce peuvent former en s'appuyant sur les directives pour les écoles de commerce.

3. Pourquoi l'entrée en vigueur des nouveaux documents de base n'a-t-elle pas pu attendre ?

Les cantons et les écoles attendent le processus de changement dont il est question depuis bientôt 7 ans. En outre, la priorité doit être mise sur les intérêts des personnes en formation. Celles-ci doivent pouvoir obtenir un CFC reconnu le plus tôt possible. Les bases nécessaires sont déjà prêtes. Mais, même en l'absence de telles directives, les cantons auraient eu la possibilité, sur la base de la loi sur la formation professionnelle (LFPr), d'offrir des filières débouchant sur le certificat de capacité (CFC) dans les écoles de commerce. L'entrée en vigueur des directives garantira un profil des écoles de commerce valable dans toute la Suisse. Les directives concernant l'organisation de la formation professionnelle initiale et de la procédure de qualification au sein des écoles de commerce et les plans d'études standard permettent en outre un pilotage à l'échelle nationale et une mise en œuvre coordonnée, avec la participation des organisations du monde du travail.

4. Quels sont les principaux changements pour les écoles de    commerce ?

La formation professionnelle initiale est axée sur l'employabilité. Les principaux changements concernent ainsi l'intégration de la formation à la pratique professionnelle et la collaboration étroite avec les organisations du monde du travail responsables, c'est-à-dire avec les branches de formation et d'examens commerciales concernées et la Commission suisse des examens de la formation commerciale de base.

5. Un profil propre aux écoles de commerce est-il prévu dans la nouvelle ordonnance sur la formation professionnelle initiale d'employé de commerce ?

La nouvelle ordonnance sur la formation professionnelle initiale ne prévoit pas de profil propre aux écoles de commerce. Cependant, un paragraphe devra préciser les conditions particulières s'appliquant aux formations initiales à plein temps en école. Les plans d'études standard «Formation à la pratique professionnelle» et «Enseignement scolaire» au sein des écoles de commerce reposent sur une formation spécifique aux écoles de commerce, qui peut être maintenue avec la nouvelle ordonnance sur la formation professionnelle initiale.

6. Qui est responsable de la mise en œuvre dans les cantons et de l'accompagnement ultérieur ?

Les offices cantonaux de la formation professionnelle sont responsables de la mise en œuvre. Ils définissent la direction du projet, veillent à la surveillance et établissent une autorisation de formation.

7. Qui est responsable de la formation à la pratique professionnelle dans le cadre de l'école ?

La formation à la pratique professionnelle et l'accompagnement des stages externes font partie intégrante du mandat des enseignants concernés dans les écoles de commerce. Le cas échéant, des coopérations sont envisageables avec les organisations du monde du travail locales responsables des cours interentreprises de la formation duale ou avec des formateurs actifs dans les entreprises formatrices

8. Comment l'économie régionale peut-elle être intégrée dans l'école et dans la formation à la pratique professionnelle ?

L'économie régionale doit être intégrée par l'école. Elle peut participer à la formation à la pratique professionnelle ou proposer des stages à l'intention des personnes en formation. La responsabilité reste cependant dans tous les cas du côté de l'école.

9. Comment les aptitudes professionnelles des personnes en formation sont-elles évaluées et validées en cours de formation et à l'issue de celle-ci ?

Les cantons sont légalement responsables de l'organisation de la procédure de qualification. En principe, les directives de la Commission suisse des examens de la formation commerciale de base (CSE) s'appliquent. Il convient en outre de tenir compte des directives concernant l'organisation de la formation professionnelle initiale et de la procédure de qualification au sein des écoles de commerce et des dispositions d'exécution de la CSE.

10. Le développement de la formation à la pratique professionnelle va-t-il permettre aux écoles de commerce de continuer à proposer la culture général

La formation générale approfondie exigée par les hautes écoles spécialisées est attestée par la maturité professionnelle, orientation commerciale. Les écoles de commerce doivent également à l'avenir préparer à la maturité professionnelle. Le CFC assorti de la maturité professionnelle constitue par ailleurs la condition standard d'accès aux hautes écoles spécialisées.

11. Quelles exigences les entreprises de stage doivent-elles remplir ?

Les exigences reposent sur les dispositions actuelles contenues dans l'Aide-mémoire III de la CFMP. Le groupe de pilotage est clairement d'avis qu'un certain degré de qualité peut être exigé de la part des entreprises de stage travaillant avec les écoles de commerce, étant donné que les personnes en formation peuvent immédiatement être intégrées dans le processus de production. Il est attendu des entreprises qu'elles remplissent les exigences posées aux entreprises formatrices. Les dispositions cantonales font autorité.

12. À quel moment la désignation «diplôme» sera-t-elle modifiée ?

Depuis la mise en œuvre de la réforme de Bologne, le terme de «diplôme» est réservé au degré tertiaire; il était et est utilisé également pour les écoles de commerce.
Le terme de «diplôme» disparaîtra avec la nouvelle organisation de la formation en école de commerce et avec la remise du certificat fédéral de capacité (CFC). D'ici là, il peut continuer à être utilisé.